Rassemblement devant la mairie de Camaret contre les guérillas urbaines

« Mesdames et Messieurs, chers Camarétois,

 

Avant toute chose, j'aimerais que nous respections une minute de silence pour le jeune Caporal-Chef de 24 ans de la brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris, qui est décédé cette nuit en luttant contre un feu de véhicules dans un parking sous-terrain en Seine-Saint-Denis. Nous partageons la douleur de ses proches et l’émotion de toutes les forces de sécurité qui depuis près d’une semaine, font face à une ultraviolence sans limite, avec courage et sang-froid, malgré les attaques, les guet-apens et même les tentatives de meurtres dont ils sont la cible.

 

Merci pour lui.

 

Je vous remercie d'avoir répondu présents ce lundi midi à l'occasion de ce rassemblement devant la mairie de Camaret comme devant chaque mairie de France suite à l'appel lancé par l'Association des Maires de France. Alors qu’un grand nombre de villes et même de villages français sont le théâtre d'émeutes et de guérillas inqualifiables, et après la tentative d'assassinat de la famille du maire de L'Haÿ-les-Roses (dans le département du Val-de-Marne) dans la nuit de samedi à dimanche, nous devons nous unir et faire front commun pour condamner cette situation inacceptable. Attaquer un maire, sa femme et ses jeunes enfants à leur domicile personnel relève d’un acte terroriste et doit être traité en conséquence. J'apporte aujourd'hui tout mon soutien à Vincent Jeanbrun, ainsi qu'aux milliers de Français qui ont passé des nuits d'horreur depuis une semaine et qui vivent dans la peur depuis trop d'années, par la faute d’une scandaleuse démission de l’Etat. Combien de Français paient le prix de cette passivité ?

 

Rien ne peut justifier les incendies d'écoles, de transports publics, de commissariats, de mairies, les pillages de commerces, les vols de véhicules et les agressions contre des policiers et des pompiers. Ceux qui commettent ces violences ne sont ni anges ni victimes : ils sont des voyous voire des criminels et doivent être traités et punis comme tels. La violence vise spécialement les forces de l’ordre et les autorités publiques, ainsi que les maires et les élus locaux.

 

Je remercie le lieutenant Didier Lecchi, chef du centre de secours intercommunal de la Vallée de l'Aygues pour sa présence. J'apporte mon soutien le plus total aux forces de sécurité, qu'ils soient pompiers, policiers ou gendarmes qui sont en première ligne et qui subissent la sauvagerie de ces émeutiers. Partout les policiers disent la même chose. Ils disent : « nous sommes face à des gens qui veulent tuer du flic et du pompier ». Voilà la réalité ! Quand on voit ces jeunes déshumanisés, qui prennent un plaisir inexplicable et irrationnel à commettre des exactions, quand on entend leur rire quand ils jettent des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre, nous ne pouvons que constater que nous n'avons rien en commun avec eux.

 

Quand vous continuez à désarmer la police, à tolérer le laxisme judiciaire, à conduire une politique d'immigration sans mesure depuis trop longtemps, vous avez, comme ce gouvernement, une responsabilité. Aujourd'hui, nous payons les conséquences du renversement de nos valeurs et de l'effondrement de l'autorité, avec l'appui d'une extrême gauche complaisante qui apporte désormais un soutien politique affiché et sans complexe à ces voyous.

 

Notre président de la République « souhaite débuter un travail minutieux et de plus long terme pour comprendre en profondeur les raisons qui ont conduit à ces événements ». Mais les raisons, on les connait : 40 ans d'immigration massive ont ruiné notre pays ! Oui, cela fait 40 ans que des services de renseignements et des responsables politiques le disent.

 

A court terme, nous attendons donc de l'État fermeté et efficacité, nous attendons de la justice qu'elle soit débarrassée de l'idéologie laxiste. La politique de la ville est un échec cinglant. Toute nouvelle mesure « en faveur des quartiers » avec de l’argent public, après des émeutes de pilleurs et de prédateurs, serait comparable à un tribut ou à une rançon. Il faut dire aux Français que c’est avec leurs impôts que l’on va reconstruire tout ce qui a été détruit. Notre pays va de plus en plus mal et les français payent l’addition terrible de ces lâchetés et de ces compromissions. C’est l’ordre qui doit être rétabli partout sur notre territoire !

 

Aujourd’hui, nous en appelons au sursaut civique pour le retour de la paix civile. Nous remercions et encourageons tous ceux qui ont déjà choisi de faire face sans renoncer. Restons unis et déterminés. Je vous remercie.

 

Nous allons terminer ce rassemblement en chantant notre hymne national. »

 

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